GDMS, un acteur stratégique dans la transition vers le cloud local
Le cloud public, qui réalise actuellement des bénéfices records, atteint ses limites. De plus en plus d’entreprises envisagent de rapatrier leurs données au plus près de leur centre d’affaires. Les raisons sont diverses : économiques, écologiques, souverainistes ou pragmatiques pour la performance.
Hier, mercredi 30 mars, le French Business Club au Laos s’est réuni au restaurant Metisse. Mathieu Ploton de Global Digital Management Solutions a présenté comment GDMS soutient les entreprises et le gouvernement laotien dans leur transition vers le cloud domestique.
Pourquoi un cloud local ?
Confidentialité et souveraineté des données
Aujourd’hui, les entreprises américaines et chinoises dominent le marché du cloud public. AWS, Azure et Google Cloud représentent les deux tiers de la part de marché du cloud public.
La loi sur la clarification de l’utilisation licite des données à l’étranger ou Loi CLOUD permet aux forces de l’ordre fédérales américaines de demander des données de Les entreprises technologiques basées aux États-Unis, quelle que soit leur situation géographique. Cela signifie que les données hébergées dans les principales sociétés de « cloud computing » telles que AWS ou Azure peuvent, sur mandat, être remises au gouvernement américain. Cela pourrait représenter un problème de souveraineté lorsqu’il s’agit de données sensibles telles que des informations personnelles.
En ce qui concerne les entreprises chinoises, il n’y a que quelques cas où la Chine a obligé les fournisseurs de nuages publics à divulguer les données de leurs clients.
Les entreprises au Laos et le gouvernement doivent tenir compte de ce risque lorsqu’ils choisissent un lieu pour stocker les données personnelles des clients ou des citoyens. Le meilleur endroit sera seulement d’héberger ces données localement auprès d’une société locale, donc uniquement soumise à la loi locale.
Local Cloud améliore considérablement l’expérience des utilisateurs
Il existe deux paramètres de réseau qui ont un impact sur les performances des applications web. Bande passante et latence. On croit généralement que la première est la plus efficace, mais ce n’est pas le cas.
La latence est le temps nécessaire à un paquet pour quitter l’ordinateur d’une personne, atteindre le serveur de destination et revenir. Lorsqu’un utilisateur tente de charger une page web, plusieurs sessions sont impliquées, d’où de multiples allers-retours entre l’ordinateur de l’utilisateur et le serveur.
Le fournisseur cloud le plus proche du Laos est Singapour, ce qui représente un aller-retour de 40-50 ms entre l’utilisateur local et le serveur distant. Du point de vue du chargement d’une page web, cela se traduit par un temps de chargement d’une seconde entre le moment où l’utilisateur appuie sur la touche « Entrée » et le moment où la page web commence à se charger. C’est très important, surtout pour les utilisateurs qui travaillent sur des applications professionnelles telles que CRM ou ERP qui interagissent constamment avec un serveur web distant.
En hébergeant localement une application d’entreprise, la latence peut être réduite de 45 ms à moins de 5 ms. L’impact sur l’expérience de l’utilisateur est immense et pour les utilisateurs professionnels, cela signifie également une amélioration significative de la productivité.
L’Edge Computing, l’avenir du cloud computing ?
Selon GlobalDatale marché du edge computing en Asie-Pacifique (APAC) devrait atteindre 5,8 milliards de dollars américains d’ici 2024, soit un taux de croissance annuel composé de 21 % sur cinq ans.
Qu’est-ce que le edge computing ? Le edge computing est une architecture informatique distribuée qui déplace les ressources cloud et des centres de données aussi près que possible de l’utilisateur final.
Pour favoriser le développement de l’informatique périphérique, il est essentiel de développer l’infrastructure dans le pays. Datacenters de différentes tailles, réseaux en fibre optique, central internet local. Par essence, le edge computing est déployé aussi près que possible de l’utilisateur. Un grand centre de données dans la capitale d’une ville ne suffira pas à déployer du edge computing, mais c’est assurément un début.
L’Edge Computing permet le développement de nouvelles applications : Smartgrid, surveillance à distance des actifs, maintenance prédictive, suivi des patients à l’hôpital, gestion du trafic, réseaux radio virtualisés, et 5G, Cloud Gaming….
GDMS, une entreprise internationale avec un rayonnement local
GDMS est le tout premier fournisseur de services cloud au Laos. Notre infrastructure est déployée dans deux centres de données locaux à Vientiane, qui répond aux normes internationales de disponibilité et de performance.
Nous nous associons à des fournisseurs internationaux pour offrir des services de cloud computing de pointe à nos clients de la RDP lao.
Nous avons l’ambition de déployer des zones de disponibilité de cloud supplémentaires au Laos dans un avenir proche pour faciliter le edge computing.